« Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis »
"Joie au ciel et paix sur la terre aux hommes, car Dieu les aime"... Quel paradoxe, Noël ! Comment vivre la grande joie annoncée aux bergers et qui a rempli les mages d’émerveillement et, en même temps, être solidaire de la souffrance de l’humanité sous toutes ses formes ? Peut-on goûter la joie de Dieu en oubliant la détresse des hommes ? Cette Nuit, joie et souffrance riment ensemble. Quel paradoxe ! C’est le paradoxe même de Jésus dès sa naissance.
Son Fils bien-aimé, pourquoi le Père nous le donne-t-il ? Pour nous rendre semblables à lui. Il veut nous rendre heureux pour toujours. Nous sommes à son image, il devient homme pour nous déifier, nous faire partager sa vie éternelle, sa vie d’amour. Et pour que nous soyons semblables à lui, il commence par devenir semblable à nous, en tout ce qui est humain. Il devient semblable à nous en tout sauf dans le péché, dont il porte sur lui les conséquences.
C’est ce paradoxe de la joie du Père et de la souffrance de ses enfants que Jésus assume en naissant et il nous invite à le vivre avec Lui. Comment pourrions-nous annoncer aux autres la joie de Dieu qui vient les sauver sans être attentifs à partager la détresse qui les accable ? Pour apporter aux autres un peu de paix, on ne peut pas faire semblant en se contentant de paroles, il n’est qu’un chemin de vérité, celui de Jésus. Commençons par vivre avec Lui notre propre souffrance et de Lui nous apprendrons comment porter celle des autres.
Ce n’est pas du sentiment mais la réalité toute nouvelle qui nous est donnée depuis cette nuit lumineuse : Jésus assume la détresse, les turpitudes et la mort de tous les humains, elles deviennent les siennes et par lui s’ouvrent sur la vie au lieu de se replier sur la mort. Si nous consentons à être unis à Lui, nous partagerons la souffrance des autres d’une manière divine. Notre salut est dans le Sauveur qui vient de naître.
Merci pour votre amitié et joyeux Noël !
Famille Missionnaire Dialogue de Dieu